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molenews - Page 5

  • L’enseignement comme un jeu vidéo ?

    Enseigner en classe avec les jeux vidéos ? C’est un fantasme de fond de salle de classe, mais aussi des options très réalistes de professeurs et chercheurs en pédagogie pour améliorer les performances des élèves. Sans démagogie aucune, la liste des bénéfices espérés est déjà longue…

    Où commence l’apprentissage, où commence le divertissement ? Les serious games – tout simplement des « jeux sérieux » en français ont tenté d’abolir cette question. Après plus de vingt ans d’essais et d’expérience, le résultat semble décevant : couverture confidentielles de jeux peu diffusés et dont les écrans font plutôt triste mine par rapport aux blockbuster américain.

    La raison tient tout entière dans l’intention même de ces jeux, « sérieuse » par définition, honnête, et pleine de bonnes intentions. Mouais. Peut-être que ce n’est pas assez drôle. Peut-être aussi que « apprendre en s’amusant » n’a jamais été qu’une vue de l’esprit… La conjugaison en univers MMORPG ? Compter ses crédits fifa 20  tout en jouant à FIFA Ultimate Team ? Pas évident. Mais s’amuser à apprendre ?

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    Car s’il est un truc que les jeux vidéo savent très bien faire, c’est motiver les joueurs à poursuivre : un ennemi, un niveau, un but… Ou leur apprentissage. Ce qu’on nomme la « gamification » de l’enseignement, un brin négativement, c’est l’exploitation de toutes les techniques développées par les jeux vidéo pour maintenir l’attention, l’intérêt, la motivation, l’envie de réussir... plutôt que d'apprendre sans effort, il s'agit de se réconcilier avec le goût de l'effort, en somme. Quel enseignant pourrait le réprouver.

    Des exemples ? QCM auto corrigés, décompte obsessionnel des progrès de chaque élève, publicité faite autour des progrès et des exploits, encouragements, mise ne perspective des niveaux à atteindre, organisation de « tournois » de groupes d’élèves, émulation entre groupes, échanges et réflexions développées entre élèves… Ceci, et de nombreuses autres idées nouvelles pour l'enseignement sont analysées sur le Digital Society Forum

  • La tyrannie de l'email au travail

    email.JPGLe travail a changé à cause du numérique, c'est le thème l'explorons avec les sociologues, les ruptures de contrat de travail aussi. Ainsi une amie me confiait que pour favoriser ses négociations, son avocat lui avait conseillé de tout enregistrer. Ne rien mettre à la corbeille. Que la moindre conversation orale trouve une trace via le mail, que tous ses actes soient bien consignés quelque part.

    Ainsi à l’issue d’une réunion, ou d’une rencontre inopinée dans un couloir, certains collègues se fendent systématiquement d'un petit mail à un interlocuteur. Et quel qu’il soit, N+1, collègue lointain, amis proche de l'entreprise, le ton est le même : « Cher X, comme nous venons de nous le dire ce mardi à 10h30, je vous confirme que la réunion aura bien lieu vendredi prochain à l’heure habituelle… » Reléguant pour l’heure son interlocuteur en débile mental incapable de franchir le couloir jusqu’à la porte de son bureau tout en retenant ce fait notable que la réunion aura bien lieu... comme prévu aux lieu et dates prévues.


    Le but de ce salariés et d'établir heure à heure des preuves qu’il est toujours bien là, opérationnel, de montrer que les relations avec les collègues sont des plus normales - ce qui est tout à fait le cas si on omet le fait qu’il ponctue tous ses faits de bureau de tels mails inutiles et autre didascalies superfétatoires…

    Car le mail propage des informations dans l’entreprise, mais aussi toutes ses crispations. Dates et heures consignées, jeu subtil de copie. Chacun des membres de l’agora virtuelle ainsi convoquée par le belligérant devient un arbitre involontaire de vérité. Il doit prendre position, même s’il ne le souhaite pas. Car selon le vieil adage : « qui ne dit mot, consent », le destinataire devient un assesseur du procès à venir, potentiellement un témoin capital dans le meurtre qui n’a pas encore eu lieu. Un jour il devra répondre de tous ses mots, à la virgule près. Et il le sait.


    Ce genre de mail là, on les repère immédiatement : langage mieux boutonné, fautes d’orthographes corrigées, et consignation têtue des faits… Ce muet langage du style, nous savons maintenant tous bien ce qu’il signifie. A notre tour, nous savons que nous devons mettre les formes, prendre des position, des précautions.

  • le travail dans les organisations virtuelles

    Les théories entrepreneuriales sont nombreuses sur « l’entreprise virtuelle », ou éclatée, que l’on peut plus trivialement qualifier « d’entreprise sans locaux » : e-centre, télétravail à domicile, travailleurs sédentaires, voyageurs, sans lieux fixe… dessinent des philosophies d’entreprise – leur raison d’être, leur style, leurs clients, leurs croissance.

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    Mais la réalité est sans doute moins flatteuse : sans argent, pas de locaux. Et sans commande fixe, il faut minimiser les charges. Exclus des entreprises classiques, ou ne voulant plus y mettre les pieds - trop de pression, trop de reporting, trop d'ordres fats ou contradictoires, la plupart des travailleurs hors les murs le sont volontairement. A la question très sempiternelle : "Tu bosses où?" ils ont répondre avec dérision : "à côté de mon lit ; dans ma cuisine..." Faudrait-il pour autant ne pas les prendre au sérieux ?

    Ce qui a changé, c’est que, dans toutes les activités du tertiaire, les outils numériques, les systèmes d’information, les plates-formes d’échange permettent de gagner sa vie. Mieux. Malgré tout, en dépit de tout. Ce qui n’empêche pas, loin s’en faut, l’inventivité, la créativité. Et, probablement, l’avènement, ailleurs que sous les néons des entreprises, dans des coins d'habitation, des greniers, des garages, de nouvelles dynamiques post industrielles.

    En ce 5 juillet 2019, mes pensées vont vers tous mes amis qui, selon la lourde expression consacrée, « reprennent le collier ». Et aussi à mes amis qui ne le reprennent pas. La situation n'est pas qu'enviable. Ivan, Laurent, Etienne, Philippe et tous les autres bosseurs impénitents, les acharnés du travail bien fait, les obsessionnels des lignes tirées à quatre épingles. On vous imagine les orteils à l'air, les doigts courant sur un clavier crépitant, au pied de votre arbre, inspirés et heureux.

  • le réseautage de l’Internet nous fait perdre du temps ?

    un malentendu a trait à l’idée que le développement du réseautage en ligne nous fait perdre du temps sans apporter de bénéfices. Voir l'enquête de sociologie des réseaux sociaux en ligne privacy et impudeur

    reseaux-web.JPGLe web des réseaux sociaux ouvre un espace désinhibé et moins contraignant que celui de la vraie vie. Il ne fait guère de doute que les utilisateurs y perdent parfois du temps et de l’énergie. Mais il est aussi certains que à travers les forums de discussion sur la santé, la valorisation de compétence dans la recherche d’emploi ou la participation à des communautés d’intérêt portant sur le savoir, la musique ou le cinéma, les relations en ligne parviennent aussi à créer de nouvelles opportunités qui, parfois, rejaillissent sur la vie sociale des individus.

    Sur Internet, les personnes stockent les contacts comme autant de souvenirs, d’opportunités ou de potentialités. Ils y exposent des traits choisis de leur existence, partagent ce qui les intéressent ou les amusent, se conseillent ou se séduisent, commentent ou critiquent le monde qui les entoure, cherchent à se faire remarquer ou à ne pas se faire oublier.

    A sa manière, ludique, exhib’ et curieuse, les réseaux sociaux permettent d’étendre cette sociabilité de proximité vers la périphérie des relations plus « faibles », celles qui, moins assurées et moins accessibles, s’évaporent sans retour possible dans la vie hors ligne.

     

  • Playstation Phone : Rumeur ou révolution ?

    Les consoles de jeux seront-elles bientôt dépassées par les téléphones multimédias, dont les capacités rivalisent d’ingéniosité tant au niveau des graphismes que de l’offre de jeux proposés ? Ce serait une nouveauté dans la "sociologie du gamer"

    « Dépassées » est un bien grand mot mais il est certain qu’à terme, les futurs téléphones mobiles et autres smartphones Blackberry seront bien plus indispensables et complets qu’une simple console de jeu portable. D’autant plus que si on regarde bien, qu’est-ce qu’il manque à une PSP de Sony ou à une Nintendo DS par rapport à une Iphone 4 ? Tout simplement la possibilité de téléphoner !playstation.JPG

    Une console de jeu qui fait téléphone

    Fake ou réalité dans l'optique de la domination d'un 5eme écran ? Quoiqu'il en soit, voici la première image de l'hypothétique "Playstation Phone" diffusée par Engadget

    Et bien il semblerait que Sony soit en train d’emprunter cette voie avec l’éventuelle sortie d’un Playstation Phone ! Si la firme nippone « n’a pas souhaité commenter cette rumeur «  (qui ne dit mot consent ?) quelques caractéristiques techniques circulent pourtant sur la toile. Ce téléphone serait équipé d’un processeur 1GHz de Qualcomm et d’un petit écran tactile (forcément) d’une taille pouvant aller de 3,7 à 4,1 pouces. Concernant le système d’exploitation, Androïd aurait été privilégié. Mais ce qui frappe à la vue de ces images, c’est la ressemblance flagrante avec la psp go (le joystick en moins) ! Si cette information se confirme, ce gadget devrait faire son apparition fin 2010 ou début 2011. Même si cette info est fiable, il ne faut pas pour autant s’enflammer.

    On se souvient du flop de la N-Gage de Nokia. Mais les temps changent et les modes aussi…

  • E3 - PES 2019 : on y a joué

    Passé du côté des outsiders depuis quelques années maintenant, PES 2019 s’est offert à nous lors d’une session d’interview et de hands on. Petit constat rapide de l’état des lieux, basé sur une version du jeu développée à 60%.

    Les amateurs de football auront droit cette année encore à un duel virtuel entre les deux franchises historiques de jeux dédiés à cette discipline. C’est ainsi via une présentation privée de PES 2019 que nous avons pu découvrir en quelques mots les axes d’amélioration et d’innovation de cette nouvelle itération.Même si nous avons toujours à déplorer que le marché des transferts ne soit pas ouvert sur PES - ce qui fait une grande partie du succès de FIFA avec les crédits fifa à gagner via les enchères ou dans l'achat sur les site de crédit fut pas cher chez les revendeurs - , PES est presque au niveau de FIFA Ultimate Team

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    Premier élément : « l’Active AI ». Rien de bien compliqué, il s’agit ici d’améliorer le positionnement de la défense et la course des attaquants que vous ne contrôlez pas. Vos arrières se placeront ainsi plus haut, plus proches de l’action se déroulant au milieu de terrain pour tenter de l’enrayer avant que les attaquants ne puissent passer par le dos de la défense. En somme, on applique la classique défense en zone. Du côté de l’attaque lorsque vous contrôlez le ballon, ce seront vos coéquipiers qui exploiteront mieux les espaces en choisissant des trajectoires d’appel de balle plus logiques mais aussi plus enclins à créer une situation dangereuse. L’exemple montré était celui d’une course en diagonale, souvent exploitée sur les vrais terrains.

    Deuxième gros axe : le contrôle appelé « off the ball », c’est-à-dire lorsque vous avez la possibilité de contrôler un joueur de votre équipe qui ne possède pas le ballon lorsque vous-mêmes le possédez. Alors de but en blanc ça ne veut pas dire grand-chose, mais le principe est plutôt simple : à chaque arrêt de jeu vous aurez désormais la possibilité de sélectionner grâce à votre stick droit le joueur à qui vous souhaitez passer la balle. Exemple, lors d’une touche je contrôle le joueur qui fait la touche. Mais en bougeant mon stick droit je peux désormais sélectionner un joueur qui, s’il est directement à l’écran aura un numéro au-dessus de sa tête, et s’il n’y est pas sera visible dans une couleur différente sur le radar. J’appuie ensuite sur le bouton passe et la balle arrive directement dans les pieds du joueur que j’ai sélectionné. Idem pour les coups de pieds arrêtés, y compris les dégagements et les corners.

    Pour ce qui est du reste, on nous promet un arbitrage qui permettra un jeu plus fluide. Moins de petites fautes sifflées donc, au profit de décisions plus justes en fonction des situations. Egalement du côté du gameplay, une fatigue des joueurs plus présente en fonction des efforts de chacun en cours de match.

    Alors concrètement, une fois manette en main, la plupart de ces affirmations ont un peu de mal à se vérifier. Par manque de temps bien évidemment, mais aussi et certainement par manque de flagrance. Il n’y a que la sélection des joueurs en vue de leur faire la passe qui représente une réelle nouveauté, testable et qui au final reste plutôt efficace. A voir encore une fois sur le long terme, mais il faut dire que cela simplifie la vie au joueur en lui donnant une plus grande précision sur toutes les phases arrêtés et donc potentiellement dangereuses. Il ne lui reste qu’à bien jauger sa passe et cela peut faire très mal à l’adversaire.

    Du côté technique pur et dur, c’est là que le bas blesse. Pour faire simple, les animations ont toujours autant de mal à s’enchainer ! Un manque de fluidité qui saute aux yeux, puisqu’il est actuellement tout aussi visible que dans PES 2018. Egalement le système de collisions n’est clairement pas à niveau, puisqu’en observant attentivement un ralenti sur une faute puis directement après sur un tacle lors d’un duel avec le gardien, les joueurs se traversent systématiquement. Sur la seconde action l’un d’entre eux s’enfonce même dans le terrain !

    Des différences notables, qui font malheureusement pâle figure face à un FIFA 19 qui présente cette année un nouveau moteur de collisions et une IA défensive remodelée tant au niveau du gameplay qu’au niveau de son intelligence tactique.

     

    Au final, loin d’être décourageant, ce premier contact avec PES 2019 montre bel et bien que les développeurs reprennent par les bases. Un chemin qu’il est judicieux d’emprunter et qui on l’espère portera ses fruits, même si pour le moment FIFA 19 reste bien parti pour remporter la bataille de l’opus 2019.

  • le renouveau du Mobile World Congress à Barcelona

    Le MWC qui s’est tenu du 24 au 27 février 2019 à Barcelone n’aura pas été avare en annonces d’envergure. Au-delà des nouveaux produits présentés, l’événement s’est montré riche d’enseignements sur les stratégies des fabricants et les tendances du marché. Décryptage.

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    Comme tous les ans, la ville de Barcelone avec en invité la team de https://www.seo-barcelona.net vient d’accueillir le Mobile World Congress, le plus grand salon mondial dédié à la téléphonie mobile. Pourtant, depuis 2011, cet événement était en perte de vitesse sur le plan médiatique. Cette année-là, Samsung avait choisi de suivre la voie tracée par Apple en ne dévoilant pas son Galaxy S3 dans le cadre de ce salon. Les autres constructeurs lui ont rapidement emboîté le pas, ce qui leur permettait d’éviter toute concurrence frontale, ainsi qu’une meilleure maitrise de leur calendrier.

    Tout concourrait donc à laisser penser que le MWC se trouvait en déclin, surtout après une édition 2018 particulièrement décevante. Mais contre toute attente, le cru 2019 de Barcelone s’est avéré exceptionnel.

  • ViewSonic V350 : le smartphone double-SIM

    Après la sortie d’une tablette tactile originale (la Viewpad10) intégrant un double système d’exploitation Android/Windows 7 , Viewsonic se démarque à nouveau de la concurrence en s’attaquant aux mobiles, avec un smartphone doté de deux logements pour carte SIM.

     

    smartphone.jpgUn smartphone milieu de gamme

    Sous Google Android 2.2 et bénéficiant de l’accès à l’Android Market, le Viewsonic V350 est un smartphone (3G/Wi-Fi) milieu de gamme disposant d’un écran 3.5 pouces (480×320), d’un processeur Qualcomm (600 Mhz), GTX 275 d’une puce GPS, d’une boussole numérique, d’un capteur de luminosité et d’un appareil photo 5 Mpx sans flash mais avec autofocus. Il est doté d’un emplacement microSD et d’un port micro USB. Une mise à jour en 2.3 Gingerbread devrait bientôt voir le jour.

    Pratique pour un usage professionnel

    L’intérêt de ce produit réside dans ses deux emplacements pour carte SIM. Le V350 permet de choisir depuis quelle ligne téléphonique on souhaite émettre un appel et de recevoir des appels sur les deux numéros. Vous pouvez choisir quelle carte Sim est prioritaire sur l’autre pour la connexion DATA par défaut

    En termes d’usage, ce smartphone permet par exemple à un professionnel en déplacement de n’emporter qu’un seul appareil  pour communiquer librement avec ses collègues et ses proches. Par ailleurs, il permettra aux globe-trotters de réaliser des économies en ajoutant une carte prépayée du pays tout en restant joignable sur leur ligne personnelle.

     

  • Test de la clé SFR 3G+ suite

    Ensuite, pour les utilisations futures, plus besoin d’une quelconque manipulation à part pour rentrer le code secret de la clé, indiqué sur la carte jointe au pack. Cette simplicité faisait défaut en général sur ce genre de matériel.

    Trouver le point (3)G

    Sur le papier, le débit annoncé est de 3.6 Méga. Ouais, je n’y croyais pas trop mais bon, soit. Finalement, on se rapproche plutôt de 2 Méga en débit descendant, ce qui est très largement suffisant pour remplir les tâches annoncées plus haut. J’avais déjà eu l’occasion de tester une carte PMCIA de chez SFR il y a quelques années et je n’ai pas souvenir d’avoir eu un débit aussi élevé. Les révolutions dans le domaine du sans fil sont vraiment impressionnantes, espérons que les avancées dans le domaine du cancer du cerveau aussi.

    cle-3g.JPGD’un point de vue énergétique, il est indiqué dans la notice qu’il ne faut pas trop approcher la clé du corps. Au début, cet avertissement fait peur mais devient relativement compréhensible par le fait que la clé émet autant qu’un mobile en conversation. Viens coller ta tête ici, petit, viens..
    La charge d’une batterie de MacBook Pro dernière génération tient environ 6 heures en utilisation offline basique : Pages, iTunes. Une fois le wifi activé, cette charge tombe à environ 5h. En utilisant cette clé, j’ai pu m’apercevoir que la charge en prenait un sacré coup. Adieux les 6 heures, bonjour le câble qui vous suit partout car je ne tenais jamais plus de 4h avec le vent dans le dos. Je m’y attendais pas mal, mais c’est assez rageant de voir une clé de 8cm consommer autant que la ville de Marseille un soir de match. Au final, c’est comme si on avait tout le temps le bluetooth activé.

    J’ai aussi pu tester la clé en 2G. C’était trop beau, mais je ne pouvais pas capter la 3G partout en Corse. Là, c’était un peu la catastrophe. Regarder ses mails relevait plus d’une prise de tête qu’autre chose. Prévoyez Prozac et autres calmants, passez GMail en mode HTML et dîtes adieu à Youtube. Back in the 90’s. Concrètement, je peux comparer la 2G à du 33.3 kilos. Le rêve américain.

    De la même manière, ne tentez pas d’utiliser la clé dans le TGV. Aucune technologie portable ne permet de passer d’un relais téléphonique à un autre sans coupure. Assez frustrant quand on sait que le public visé par son usage est friand de transport à grande vitesse.

    D’un point de vue aspect/solidité, la clé n’est pas d’un rouge pétant comme on aurait pu le craindre de la part de SFR mais d’un blanc discret. Il faut cependant faire attention à bien enficher la clé dans le port USB sous peine de la voir perdre intempestivement le réseau. Rageant.

    Sur la clé, une diode indique si le réseau est fixé ou pas. On aurait préféré que la diode clignote en fonction des données reçues, à la manière d’une carte réseaux.
    Histoire de faire mon grincheux, j’ai noté que j’ai du spécifier quelques fois à l’application Vodafone/SFR le réseau qu’il devait fixer. Il parait que l’on n’est jamais mieux servi que par soi-même.

    J’ai vraiment été très surpris par la qualité de cette clé, sa simplicité, mais un conseil, vérifiez bien que votre région est bien couverte par la 3G, sinon vous faites une croix sur le XXIème siècle. Profitez-en, SFR fait des réductions sur l’achat de cette clé. Seul l’abonnement est exagérément dispendieux. Son usage premier est entièrement professionnel. C’est pour le moment un gadget de luxe pour le grand public.

    En attendant le WiMax ?

  • Test de la clé SFR 3G+

    J’ai eu la chance de me voir confiée une clé USB 3G+ de chez SFR, utilisant le réseau téléphonique mobile pour accéder à Internet. Le Graal, la cerise sur les vacances, le petit plus Periglioni. Voyons maintenant si cela a suffi à un geek comme moi.

    Gourmandise numérique

    Définissons mes besoins en vacances : je suis un utilisateur régulier d’Internet, ne sachant pas me passer de mes mails et des moyens de communications classiques (MSN, Twitter, Facebook, …). J’ai donc besoin d’une connexion à moyen débit, tournant autour d‘1 Mo de débit descendant histoire de surfer tranquillement, tout en téléchargeant de temps en temps de petites archives. Hors de ma vue jeux en réseau, vidéo et autres distractions futiles.

    Sachez que l’utilisation de cette clé en P2P est interdite, toute comme est interdite l’utilisation de la carte SFR 3G+ dans un téléphone mobile. Ca tombe bien, je ne me sens pas l’âme d’un pirate pendant les vacances. Je ne sais pas si j’avais le droit de l’utiliser avec Skype et la VoIP mais je n’ai pas eu l’occasion de tester. Les vacances, c’est dans le silence.

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    Le retour du vrai plug & play ?

    Je tiens à préciser que je n’ai installé cette clé que sur MacBook Pro.

    Deux coffrets. Le premier ne contient que la carte SIM et le code PIN de la clé. La mise en place de la carte dans la clé se fait en deux secondes, sans sortir de Saint Cyr. Bizarre, aucun autre CD à installer. C’est de la provocation ou du génie ? Seule solution restante : enficher la clé dans le MacBook Pro. Une fenêtre me propose d’installer une application, celle contrôlant la réception du réseau.

    J’appréhende la moindre installation de logiciel, surtout si celui-ci est un logiciel que je qualifierais d’ultra propriétaire, style APN, camescope, scanner et tout autre tintouin technologique. Une peur qui se caractérise par une éruption cutanée lorsque je vois tout un bordel de logiciels apparaître sur ma machine, aussi peu pratiques à utiliser qu’à désinstaller.

    Cette fois, à la manière d’une application Mac classique, l’installation se fait en quelques secondes, sans surprise majeure, à part peut-être la présence d’innombrables manuels d’utilisateurs, dans toutes les langues de la Terre. Je peux dorénavant chercher de l’aide en finnois, ça tombe bien je n’ai jamais cherché à m’y mettre.

    Une fois cette application installée, je peux me mettre directement au travail après avoir entré le traditionnel code PIN. J’ai beau passer mes vacances dans une région complètement moyenâgeuse d’un point de vue technologique, je captais facilement la 3G depuis l’application, et cela en quelques secondes. Il fallait ensuite demander au gestionnaire de modem (?!) de mon MacBook de se connecter à ce réseau et dix secondes plus tard, je revenais au XXIème siècle, les odeurs de fromage corse et de coppa en plus.