suite du débat sur "l'argent virtuel"
Pourtant, selon lui, en 2015, toutes les cartes du monde auront des puces. Les enjeux économiques sont énormes et l'entrée massive de la Chine dans le processus plaide d'ores et déjà en faveur de ce pronostic. Est-ce que les utilisateurs se familiariseront facilement avec ce nouvel outil. Selon Michel , sans doute. L'introduction de la carte bancaire a été beaucoup plus facile que les enquêtes le laissaient prévoir, même parmi les couches les plus âgées ou rurales de la population.
Les mentalités françaises sont prêtes : ici moins d'attachement au cash qu'en Allemagne par exemple. Cependant les opérateurs ne doivent pas rater leur entrée. Il ne sert à rien de mettre 60 millions de cartes en circulation, comme en Allemagne, alors que les commerçants ne disposent que de 50 000 lecteurs voir : blog.educpros.fr/pierredubois/files/2011/11/sud_ufc.pdf . La France, pionnière dans ce domaine, garde une bonne avance en matière de monétique. Il serait dommage de risquer, pour gagner quelques mois, de perdre la confiance portée à ce type de moyen de paiement.
En tous cas, le porte-monnaie électronique ne se substituera pas à la carte de crédit ou à la carte de paiement, il en sera le complément. Le rêve que l'on pourrait formuler d'un support unique - qui serait, aussi, carte de santé par exemple - ne se concrétisera pas avant longtemps. " En le perdant, on perdrait sa vie " dit Michel .