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  • Le jeu vidéo a fait sa mue

    The Escapist parie sur une mutation du jeu vidéo, mutation qui aurait déjà commencée. Parmi les causes identifiées de cette mutation, certaines sont “classiques”, d’autres moins :

        * A la fois du fait des technologies et des outils, les barrières à l’entrée pour la création de jeux vidéo sont devenues significativement plus faibles. Ce que l’on observe déjà, c’est une multiplication des acteurs, donc une concurrence accrue et une prise de risque en conséquence.
        * Des modes de distribution plus direct et massif, permettant aux créateurs d’accéder à leurs publics sans passer sous les fourches caudines d’un distributeur.
        * La diversité croissante des publics signifie une plus grande diversité des attentes et demandes, l’apparition de niches commercialement viables et autant d’opportunités de porter un regard différent sur le jeu.
        * La qualité graphique a atteint un niveau moyen suffisant pour que les améliorations marginales aient un intérêt réduit rapporté à leur coût. Investir dans les graphismes devient moins rentables que d’investir sur le design, l’écriture, le son,… Ces parents pauvres (en tant cas moins bien nourris que la partie graphisme) vont connaitre un afflux d’investissement qui devrait permettre d’explorer de nouveaux horizons.
        * L’apparition des écoles de création de jeux vidéo fournit les premières générations de créateurs qui auront reçu une formation spécifique, pour un résultat équivalent à la création des écoles de cinéma, avec une multiplication des talents et des points de vues. Ces écoles sont aussi un lieu d’expérimentation libre des contraintes commerciales. Elles permettrons de générer et d’héberger des démarches qu’on pourra dire de recherche,  dont bénéficieront ensuite l’industrie.

    En conclusion, le jeu vidéo ouvre donc une nouvelle ère de son histoire : de nouveaux territoires s’ouvrent avec la capacité humaine, technique et financière de les explorer. Exploration dont la pression sélective de la concurrence sera l’aiguillon. A la clé : accélération de l’innovation et intégration plus forte d’un écosystème allant de l’industrie à aux institutions d’enseignement en passant par l’artiste et les indépendants.