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  • jeu video Rage, premiers pas : (petite) « claque graphique »

    Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas pris ce que l’on peut appeler une « claque graphique ». Alors certes, Rage est loin d’être la plus spectaculaire que j’ai vécue, mais il faut dire que l’on arrive aussi à la fin de cette génération de machines, et il devient extrêmement difficile de surprendre sur ce point. En tout cas, dès les premières minutes, l’effet « waa » était là. Et même si je ne suis pas un expert les concernant, je me doutais bien que John Carmack et sa bande (id Software) allaient préparer quelque chose de lourd…

    rage.JPG

    Ce qui surprend avant tout, c’est le rendu d’ensemble, grâce au moteur fait maison, l’id Tech 5. Le rendu est propre, et joue surtout sur les courbes, ce qui a tendance à offrir une esthétique harmonieuse, très agréable à l’oeil. De ce fait, c’est un plaisir que le monde de Rage soit un monde ouvert, d’une part grâce à cette partie graphique très réussie, et d’autre part grâce au soin esthétique apporté à chaque environnement. Que ce soit au niveau des jeux d’éclairage, de couleurs, on sent réellement le travail, global et minutieux, effectué.

    En somme, voici donc ma première impression et ma première pensée, que j’avais envie de partager, sur Rage qui sort tout juste aujourd’hui sur PC, PS3 et Xbox 360. Cela ne veut absolument pas dire que le jeu est bon dans son ensemble (il est d’ailleurs sûrement répétitif dans ses missions, même s’il me semble aussi prenant grâce à son terrain de jeu soigné, à la fois libre et dirigiste), en revanche, une nouvelle fois, Carmack prouve son talent pour exploiter le potentiel de chaque support (apparemment les deux autres versions sont pareillement fignolées), tout en proposant un univers apocalyptique relativement impressionnant.

    MAJ :

    -à noter que le jeu met une bonne dizaine de minutes à être installé sur le disque dur de la PS3, ce qui n’est pas étonnant.

    -après avoir un joué un peu plus longuement, j’ai noté du clipping (souci d’affichage de textures), qui amenuit, lorsqu’il survient, légèrement le petit « choc » graphique. Mais Rage reste dans tous les cas, à mon sens, un jeu impressionnant techniquement, encore plus sur console de salon (les PCistes étant plus « habitués », si le matériel suit, à des FPS à la technique de haute volée).

  • Webzines et réseaux sociaux : les défricheurs de talents

    Internet s’affirme comme une source d’information très importante dans ce domaine la musique n'est évidemment pas en reste. Les rapports entre Internet et la musique ne se résument pas au téléchargement, puisque les fonctionnalités multimédias du web (audio, vidéo) et l’aspect mondialisé du réseau peuvent techniquement permettre aux artistes de se faire connaître beaucoup plus rapidement.

    « With a little help from my friends »
    De nombreux artistes ont ainsi créés des sites personnels pour informer de leur actualité et mettre en enligne des morceaux ou des vidéos. Ils ont surtout très tôt investi des réseaux sociaux généraux comme
    Myspace ou spécialisés en musique comme CQFD (le tremplin Inrocks) et Deezer afin de profiter du de l’adage « les amis de mes amis sont mes amis (potentiels ». Parcourir la page Myspace d’un pianiste permet de fait de découvrir ses morceaux et des vidéos mais aussi d’autres musiciens inscrits sur sa page.

    Nombreux sont les labels et artistes qui utilisent ce vecteur social pour rebondir, diffuser leur actualité à tout un champ d’amis, vendre en ligne leurs albums, voire comme le propose
    Kim, d’assister à des concerts en tête à tête par webcam ! Peut-on vraiment mesurer l'efficacité réelle de la retombée des réseaux sociaux pour les artistes ?

    Journalistes du net
    Comment découvrir la musique qui me plaira dans cette masse d’informations ? De nombreux sites web utilisent les spécificités du multimédia pour donner de la visibilité à des artistes méconnus : les critiques d'albums sur
    Pitchfork (site en anglais dont le succès a donné lieu à la Pitchfork TV), les sessions de concerts à emporter de la Blogothèque et les morceaux enregistrés par les artistes pour Daytrotter sont rapidement devenus des lieux incontournables pour les amateurs de musique pop-rock-electro par exemple sur https://directory.shoutcast.com/.

    Les médias presse et radio ont vite investi Internet pour proposer des sélections de sites web et de nouveaux morceaux à écouter : les fameuses sessions de
    Bernard Lenoir sur France Inter, les sélections de Diapason pour la musique classique ou Jazz magazine … pour le jazz.

    Les blogs d'amateurs de folk, classique, world et jazz participent également à la diffusion de coups de cœur, potentiellement à des millions d'internautes (
    Jazz frisson, Soundroots…). Bien sûr ils utilisent les technologies de lecteurs audio et vidéo exportables sans payer de droits, mettent des liens vers des sites d’achat en ligne et chroniquent des albums ou des concerts afin de les faire découvrir, d’où une certaine tolérance sur ces pratiques.