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  • E3 - PES 2019 : on y a joué

    Passé du côté des outsiders depuis quelques années maintenant, PES 2019 s’est offert à nous lors d’une session d’interview et de hands on. Petit constat rapide de l’état des lieux, basé sur une version du jeu développée à 60%.

    Les amateurs de football auront droit cette année encore à un duel virtuel entre les deux franchises historiques de jeux dédiés à cette discipline. C’est ainsi via une présentation privée de PES 2019 que nous avons pu découvrir en quelques mots les axes d’amélioration et d’innovation de cette nouvelle itération.Même si nous avons toujours à déplorer que le marché des transferts ne soit pas ouvert sur PES - ce qui fait une grande partie du succès de FIFA avec les crédits fifa à gagner via les enchères ou dans l'achat sur les site de crédit fut pas cher chez les revendeurs - , PES est presque au niveau de FIFA Ultimate Team

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    Premier élément : « l’Active AI ». Rien de bien compliqué, il s’agit ici d’améliorer le positionnement de la défense et la course des attaquants que vous ne contrôlez pas. Vos arrières se placeront ainsi plus haut, plus proches de l’action se déroulant au milieu de terrain pour tenter de l’enrayer avant que les attaquants ne puissent passer par le dos de la défense. En somme, on applique la classique défense en zone. Du côté de l’attaque lorsque vous contrôlez le ballon, ce seront vos coéquipiers qui exploiteront mieux les espaces en choisissant des trajectoires d’appel de balle plus logiques mais aussi plus enclins à créer une situation dangereuse. L’exemple montré était celui d’une course en diagonale, souvent exploitée sur les vrais terrains.

    Deuxième gros axe : le contrôle appelé « off the ball », c’est-à-dire lorsque vous avez la possibilité de contrôler un joueur de votre équipe qui ne possède pas le ballon lorsque vous-mêmes le possédez. Alors de but en blanc ça ne veut pas dire grand-chose, mais le principe est plutôt simple : à chaque arrêt de jeu vous aurez désormais la possibilité de sélectionner grâce à votre stick droit le joueur à qui vous souhaitez passer la balle. Exemple, lors d’une touche je contrôle le joueur qui fait la touche. Mais en bougeant mon stick droit je peux désormais sélectionner un joueur qui, s’il est directement à l’écran aura un numéro au-dessus de sa tête, et s’il n’y est pas sera visible dans une couleur différente sur le radar. J’appuie ensuite sur le bouton passe et la balle arrive directement dans les pieds du joueur que j’ai sélectionné. Idem pour les coups de pieds arrêtés, y compris les dégagements et les corners.

    Pour ce qui est du reste, on nous promet un arbitrage qui permettra un jeu plus fluide. Moins de petites fautes sifflées donc, au profit de décisions plus justes en fonction des situations. Egalement du côté du gameplay, une fatigue des joueurs plus présente en fonction des efforts de chacun en cours de match.

    Alors concrètement, une fois manette en main, la plupart de ces affirmations ont un peu de mal à se vérifier. Par manque de temps bien évidemment, mais aussi et certainement par manque de flagrance. Il n’y a que la sélection des joueurs en vue de leur faire la passe qui représente une réelle nouveauté, testable et qui au final reste plutôt efficace. A voir encore une fois sur le long terme, mais il faut dire que cela simplifie la vie au joueur en lui donnant une plus grande précision sur toutes les phases arrêtés et donc potentiellement dangereuses. Il ne lui reste qu’à bien jauger sa passe et cela peut faire très mal à l’adversaire.

    Du côté technique pur et dur, c’est là que le bas blesse. Pour faire simple, les animations ont toujours autant de mal à s’enchainer ! Un manque de fluidité qui saute aux yeux, puisqu’il est actuellement tout aussi visible que dans PES 2018. Egalement le système de collisions n’est clairement pas à niveau, puisqu’en observant attentivement un ralenti sur une faute puis directement après sur un tacle lors d’un duel avec le gardien, les joueurs se traversent systématiquement. Sur la seconde action l’un d’entre eux s’enfonce même dans le terrain !

    Des différences notables, qui font malheureusement pâle figure face à un FIFA 19 qui présente cette année un nouveau moteur de collisions et une IA défensive remodelée tant au niveau du gameplay qu’au niveau de son intelligence tactique.

     

    Au final, loin d’être décourageant, ce premier contact avec PES 2019 montre bel et bien que les développeurs reprennent par les bases. Un chemin qu’il est judicieux d’emprunter et qui on l’espère portera ses fruits, même si pour le moment FIFA 19 reste bien parti pour remporter la bataille de l’opus 2019.