J’ai eu la chance de me voir confiée une clé USB 3G+ de chez SFR, utilisant le réseau téléphonique mobile pour accéder à Internet. Le Graal, la cerise sur les vacances, le petit plus Periglioni. Voyons maintenant si cela a suffi à un geek comme moi.
Définissons mes besoins en vacances : je suis un utilisateur régulier d’Internet, ne sachant pas me passer de mes mails et des moyens de communications classiques (MSN, Twitter, Facebook, …). J’ai donc besoin d’une connexion à moyen débit, tournant autour d‘1 Mo de débit descendant histoire de surfer tranquillement, tout en téléchargeant de temps en temps de petites archives. Hors de ma vue jeux en réseau, vidéo et autres distractions futiles.
Sachez que l’utilisation de cette clé en P2P est interdite, toute comme est interdite l’utilisation de la carte SFR 3G+ dans un téléphone mobile. Ca tombe bien, je ne me sens pas l’âme d’un pirate pendant les vacances. Je ne sais pas si j’avais le droit de l’utiliser avec Skype et la VoIP mais je n’ai pas eu l’occasion de tester. Les vacances, c’est dans le silence.
Le retour du vrai plug & play ?
Je tiens à préciser que je n’ai installé cette clé que sur MacBook Pro.
Deux coffrets. Le premier ne contient que la carte SIM et le code PIN de la clé. La mise en place de la carte dans la clé se fait en deux secondes, sans sortir de Saint Cyr. Bizarre, aucun autre CD à installer. C’est de la provocation ou du génie ? Seule solution restante : enficher la clé dans le MacBook Pro. Une fenêtre me propose d’installer une application, celle contrôlant la réception du réseau.
J’appréhende la moindre installation de logiciel, surtout si celui-ci est un logiciel que je qualifierais d’ultra propriétaire, style APN, camescope, scanner et tout autre tintouin technologique. Une peur qui se caractérise par une éruption cutanée lorsque je vois tout un bordel de logiciels apparaître sur ma machine, aussi peu pratiques à utiliser qu’à désinstaller.
Cette fois, à la manière d’une application Mac classique, l’installation se fait en quelques secondes, sans surprise majeure, à part peut-être la présence d’innombrables manuels d’utilisateurs, dans toutes les langues de la Terre. Je peux dorénavant chercher de l’aide en finnois, ça tombe bien je n’ai jamais cherché à m’y mettre.
Une fois cette application installée, je peux me mettre directement au travail après avoir entré le traditionnel code PIN. J’ai beau passer mes vacances dans une région complètement moyenâgeuse d’un point de vue technologique, je captais facilement la 3G depuis l’application, et cela en quelques secondes. Il fallait ensuite demander au gestionnaire de modem (?!) de mon MacBook de se connecter à ce réseau et dix secondes plus tard, je revenais au XXIème siècle, les odeurs de fromage corse et de coppa en plus.